Francis Delacour : une certaine passion du sport

Bonjour et bienvenue sur mon Blog ! Par où commencer ? Je me nomme Francis Delacour, et cela fait maintenant un certain temps que je pense à monter un blog personnel. Je peux ainsi parler de mes différents hobbies et partager un peu mes passions avec le reste du monde (ou tout du moins, avec les quelques personnes qui visiteront ce site, et que je remercie par la même occasion !).

Notaire le jour

notaire immobilier

Dans la vie de tous les jours, je suis notaire au sein de la SCP Ducourau, de mon nom Francis Delacour. C’est un métier passionnant, mais qui souffre injustement d’une image très poussiéreuse. Avouez-le, à la lecture du mot « notaire », il vous est immédiatement venu à l’esprit l’image d’un petit homme en costume cravate, proche de la soixantaine. Celui-ci arbore un beau début de calvitie et porte de petites lunettes carrées lui donnant un air sévère.
Si vous avez imaginé un beau jeune homme fringant, félicitation, vous êtes loin des préjugés ! Cette image injuste va parfois même jusqu’à effacer le rôle même de mon métier, souvent incompris, ou réduit à quelques fonctions plus connues comme la supervision d’une vente de bien par exemple !
Pourtant un notaire, c’est bien plus que ça. Car c’est également un conseiller dans bon nombre de situations que l’on est tous susceptibles de rencontrer un jour ! Mais trêve de bavardage sur mon métier, puisqu’à travers ce blog, c’est aussi l’image des notaires que je souhaite dépoussiérer, en montrant qu’on peut être notaire tout en ayant une pratique sportive intensive ! Car c’est bien de sport dont il sera question ici !

Et sportif tout le temps !

Depuis mon enfance, j’ai pratiqué toutes sortes de sports assez variés. J’ai fait des essais et bon nombre de tentatives infructueuses de trouver le sport qui me conviendrait parfaitement. Il y en a trois auquel je suis resté profondément attaché et que je continue à pratiquer aujourd’hui avec un plaisir non dissimulé : le canoë-kayak, le tennis et l’athlétisme ! Et ce sont ces sports que je désire vous faire découvrir ici. Voila un petit tour d’horizon de ces disciplines passionnantes :

Le Canoë Kayak : un sport en pleine nature

Avant de vous parler du Canoë kayak, il me paraît indispensable de revenir un instant sur les origines de ce sport. Ainsi que sur la différence entre canoë et Kayak, dont on fait aujourd’hui la contraction pour parler de deux pratiques différentes. Il faut dire que les origines de ce petit bateau remontent à l’aube de l’humanité. Un temps où les cours d’eau étaient déjà utilisés comme des routes grâce à diverses embarcations comme les pirogues, les bateaux dragons ainsi que les canoës et les kayaks. Loin de désigner des sports, ces mots désignaient à la base le nom d’embarcations qui étaient utilisées au quotidien.

Le Canoë

L’ancêtre du Canoë est la pirogue, utilisé par les Nord-Amérindiens. Ils creusaient leur embarcation dans des troncs d’arbres. Par la suite, les méthodes de constructions se sont tournées vers l’écorce et la peau animale. Le tout relié sur une structure en bois léger. Rapides et légères, ces petites embarcations étaient ensuite utilisées pour la pêche, la chasse, l’exploration mais aussi certains actes culturels.
En revanche, elle était extrêmement fragile, et les Nord amérindiens devaient être extrêmement précautionneux avec. Il n’était par exemple pas possible d’accoster sur grève de crainte d’abîmer l’embarcation. Il fallait alors débarquer en sautant à l’eau. Par la suite, les colons du Canada vont s’emparer de l’ingénieuse invention à des fins d’exploration et de commerce.

Le Canoë devient un outil indispensable aux marchands et trappeurs, et des canoës plus grands et plus résistants commencent à apparaître. On les appelle les Rabaskas. Ce sont d’immenses canots pouvant transporter plusieurs personnes et leur matériel. Ils furent des outils clefs de la colonisation canadienne. C’est d’ailleurs à cette époque qu’est née l’image du trappeur solitaire seul sur son canoë, affrontant les dangers de la rivière. C’était pour moi une grande source de jeu et d’inspiration lors de ma pratique enfantine du canoë-kayak !

La petite embarcation connaît alors ces heures de gloire, qu’elle verra décliner avec l’arrivée des moyens de transport modernes comme le chemin de fer et la machine à vapeur. Aux États-Unis et au Canada, le canoë devient alors un sport de loisir et de promenade. Abandonné dans les années 30, car jugées trop rustiques, il reviendra en force dans l’année 1950 pour gagner la popularité qu’on lui connaît aujourd’hui. De nouvelles embarcations sont développées dans des matières plus légères et résistantes que le bois comme le kevlar ou la fibre de verre.

Le Kayak

Le Kayak est né au sommet du globe, dans l’océan Arctique. C’était un outil que le peuple inuit utilisait au quotidien pour se déplacer. Mais également pour chasser les phoques et des animaux beaucoup plus impressionnants comme la baleine, l’ours ou le caribou. Il était alors construit en peau de phoque tendu sur de grandes structures en bois.

Pour éviter que l’embarcation prenne l’eau, les coutures étaient enduites de graisse de phoque. Le bois était généralement du bois flotté récupéré dans l’océan ou sur la plage, du fait du peu de forêts présentes sur le territoire.

La particularité du Kayak se tenait dans son aspect unique : de son nom Kayak qui signifie « bateau de l’homme ». Le kayak était une embarcation personnelle construite sur mesure pour les besoins et la morphologie de chaque chasseur. Ce système a d’ailleurs beaucoup perturbé les premiers colons européens, qui ont tenté de reproduire des kayaks sans grands succès.

Evolution du Kayak

Cet outil de chasse est complété d’une tenue spéciale. C’est le tuilik : un anorak imperméable resserré au manche et créant un joint d’étanchéité avec le kayak. Il permet également l’esquimautage, cette manœuvre permettant de rétablir son Kayak chaviré sans en sortir. Cela était indispensable aux Inuits qui pratiquaient alors dans des eaux où toute tentative de nager à des températures gelées pouvaient être mortel.

Par la suite, l’arrivée des colons vient changer le mode de construction des kayaks. Ceux-ci sont petit à petit abandonnés pour des moyens de transport plus modernes, car la chasse au kayak restait tout de même extrêmement dangereuse.

Contrairement au Canoë, la pratique du Kayak pour le loisir ne va pas de soi, notamment en raison de ses difficultés de construction. C’est dans les années 70 et avec l’apparition des premières embarcations en plastique moulé que celui-ci se démocratise. Notamment dans la pratique en eau vive, car il permet d’accéder à des cours d’eau impraticables autrement.

Le Canoë Kayak, un mix parfait

Kayak et Canoë sont donc des outils de chasse et de vie quotidienne avant d’être des sports. Leur différence se situe dans leurs histoires. Mais également dans la posture que l’on prend dans ceux-ci et de l’outil que l’on utilise pour ramer. Dans un canoë, on se tient à genoux et on utilise une pagaie simple que l’on utilise selon le besoin à gauche ou à droite, tandis que dans un kayak on a les jambes tendues et on utilise une double pagaie.

Mais trêve de question technique et historique, sur lesquels je pense déjà m’être épandu plus que de raison.
Le fait est que le canoë-kayak est un sport qui me passionne pour plusieurs raisons. Le premier étant le fait qu’il pratique en plein cœur de la nature ! Que de magnifiques paysages on peut alors observer, en particulier sur des promenades calmes, en mer ou en eau douce.

Quoi de mieux que de profiter du bassin d’Arcachon en longeant ses magnifiques côtes à bord d’un kayak de mer ! Et si vous préférez l’eau douce, je ne peux que vous conseiller d’aller visiter les splendides gorges du Verdon en Canoë. Ce site magnifique est l’un de mes favoris. L’eau turquoise, les falaises écrasantes et la végétation luxuriante font de ce lieu une véritable invitation à la détente !
Attention, à partir du mois de mai jusqu’en septembre, le lieu est victime du tourisme de masse, et la promenade emplie de sérénité peut vite se transformer en parcours du combattant au milieu des pédalos !

Outre ces longues promenades, j’apprécie aussi la descente plus sportive ! Cette sensation de se glisser à travers les rapides dans son kayak. Cette intensité lorsque l’on sent un courant nous attraper et que l’on utilise celui-ci à notre propre fin ! Et enfin la chute rafraîchissante rattrapée par un esquimautage parfait, un vrai plaisir une fois l’été venu.

Débuter le canoë-kayak : quelques conseils à l’attention des néophytes

Si vous souhaitez vous lancer dans la pratique du Canoë-kayak, sachez que vous vous lancez dans une discipline aussi belle qu’addictive. Entre challenge dans les rapides et promenade en eaux calmes au milieu de splendides paysages, à vous de choisir de quelle façon vous préférez pratiquer cette discipline. Mon conseil : varier les plaisirs, certains parcours vous permettront même de profiter des deux aspects du sport ! Toutefois, il est important de prendre certains éléments en considération avant de se lancer.

Le respect de la nature dans la pratique du canoë-kayak

C’est un élément pour lequel je suis intransigeant. Le canoë-kayak, plus qu’un sport, est aussi l’occasion de passer un moment plongé en pleine nature. Parfois dans des lieux encore sauvages, et habités par une faune et une flore luxuriante. Or, profiter de la nature de la sorte implique également une notion de respect qui me paraît indispensable !

Hors de questions donc de laisser des déchets en pleines natures, ou de jeter quoi que ce soit dans l’eau ! Si vous prenez un petit casse-croûte sur le chemin, pensez donc bien à conserver son emballage. Si vous faites une escale pour pique-niquer, pensez à rendre à la nature le lieu dans l’état dans lequel vous l’aurez trouvé. C’est un signe de respect pour les lieux, mais également pour les autres pratiquants.

La sécurité : élément indispensable

En Canoë-kayak, tous les parcours ne se valent pas en matière de difficulté. On classe ceux-ci selon des niveaux de difficulté. De facile à extrêmement difficile. Attention à sélectionner un parcours adapté à votre niveau : vous aurez peut-être envie de vous amuser directement dans les rapides et de passer directement à des parcours plus sportifs. Mais n’oubliez pas que l’apprentissage est indispensable. Vous ne commenceriez pas le ski par une piste noire, il en va de même pour le canoë-kayak.

Je n’aborde volontairement pas de détails techniques ici : ceux-ci doivent être acquis sur les flots, en compagnie d’un professionnel, qui vous aidera en temps réel.

Le Tennis : échange endiablé pour déchaînement de passion

Si certains se délectent des matchs de football, je leur préfère personnellement les matchs de tennis. C’est un sport qui déclenche en moi beaucoup plus d’émotion. Une des choses que j’apprécie dans ce sport, comme pour le Canoë Kayak, c’est son histoire particulière. Notamment le jeu dont il est issu, le fameux jeu de paume. On le connaît plus souvent pour sa salle présente dans tous les manuels d’histoire que pour la discipline qui y était pratiquée. Cette histoire me fascine notamment parce qu’elle représente les prémisses du sport populaire, et a engendré une folie sportive sans précédent.

Le jeu de paume

Le jeu de paume se pratiquait comme son nom l’indique avec la main. Le tennis repris le concept qui en porte encore certaines traces. Le décompte des points par exemple, fait référence à un système de pas qui déterminait la distance de service du jeu de paume.

Ce jeu est rapidement devenu extrêmement populaire au point d’inquiéter les autorités. Elles craignaient que cette activité ludique ne soit qu’une distraction aux bons fonctionnements de la société. Mais surtout, le jeu de paume était pratiqué par toutes les classes de la société. Malgré des différences de pratique tout de même : les nobles jouant ont l’intérieur à la « courte-paume », et la population en extérieur à la « longue-paume ».

En tant que grand amateur de tennis, je vous conseille donc de tester vous-même ce jeu, dont certaines salles sont encore ouvertes à Paris aujourd’hui ! Un vrai voyage dans le temps ! Si je suis revenu brièvement sur le jeu de paume, c’est avant tout pour évoquer l’aspect rassembleur du sport.

Certains se demanderont pourquoi je ne cite pas le football ou le rugby, qui remplissent les stades et sembleraient plus adaptés pour parler du phénomène. Mais étant moi même joueur et amateur de tennis, je prendrais pour exemple ce que je vis, personnellement, comme un catalyseur de rencontre.

Un aspect social souvent oublié

Le tennis c’est donc pour moi des rencontres. Que celles-ci aient lieu autour du tennis ou au sein même de la discipline. J’ai pu partager des parties de tennis avec de bons amis comme avec des inconnus rencontrées sur le terrain.

Cependant le tennis finit toujours par instaurer entre nous un dialogue silencieux. Un échange autre que celui de la balle, qui peut parfois se traduire en des duels déchaînés ! Et à la fin d’un match, on a l’impression de mieux connaître son adversaire, mais aussi soi-même.

Sans compter le côté ludique du tennis et cet aspect de « duel » qui apportent tout le sel de ce sport de raquette.
Le tennis est également un sport où l’adage « ne jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué » prend tout son sens. Le système de comptabilisation des points peut donner lieu à des retournements de situation improbables et imprévus, qui font tout le piquant des matchs !

Lors d’un jeu en équipe c’est encore autre chose, puisque l’on retrouve cette communication mi-gestuelle mi-verbale propre a ce sport. Et donc une fine dose de stratégie et de coordination s’ajoute alors à ce sport qui en possède déjà beaucoup. Il devient également nécessaire de tenter de comprendre la stratégie des adversaires et d’évaluer savamment chacun de leurs mouvements.

Un match de tennis, ça se joue donc autant que ça se vit et pour ceux qui ne l’auraient jamais pratiqué, je ne peux que vous conseiller cette discipline. Pour ceux qui le pratiquent déjà, j’espère avoir un jour la chance de vous rencontrer sur le court. Si jamais vous rencontrez un jour un Francis Delacour, souvenez-vous de cet article, c’est peut-être moi !

Caramaderie et conflits

Mais le tennis ne rassemble pas seulement à travers la pratique de sa discipline ! Il est également un facteur important de rencontres et de discussions autour des nombreuses compétitions qui se déroulent dans ce domaine ! À ce point, je pense que toute personne amatrice d’un sport pourra se reconnaître. Mais lorsque arrive un instant dans une conversation où l’on aborde un sport sur lequel chacun à son opinion, un débat enflammé s’installe !

Débat sur les performances des joueurs, sur les pronostics, rêves et désillusion… Le tennis et le sport en général ont le pouvoir d’embraser les passions comme peu de sujets peuvent le faire ! Et c’est là toute la fascination que j’ai pour ce sport, dont le principe pourtant simple et ludique nous fait pourtant réagir hors de toutes mesures. C’est aussi pour ces conversations que j’attends avec impatience chaque rendez-vous du tennis, en particulier la coupe Davis que j’apprécie tout particulièrement !

Tennis : Le service, un geste technique et complexe

Une des composantes du tennis qui m’intéresse le plus, et pour laquelle j’essaye de m’améliorer à chaque séance, c’est le service. Ce mouvement essentiel, coup de départ de l’échange, est un mouvement dont la maîtrise représente souvent une stratégie payante. Et quel plaisir si celui-ci est tellement parfait que l’on réussit un ace propre et net ! Il me prend donc l’envie de m’attarder un instant sur les différents types de services qui existent au sein de la discipline.

Le service à plat

Il s’agit du service le plus puissant, mais également du service classique. Le plus facile à apprendre. Les autres mouvements en sont des variantes. Il s’agit donc du geste de base. Il a l’avantage d’être rapide pour une faible dépense d’énergie et d’être relativement aisé à apprendre. Mais évidemment plus complexe à maîtriser parfaitement bien sûr. En revanche, il implique souvent un retour plus rapide !

Le service slice

Plus difficile, ce service consiste à frapper la balle en la brossant de gauche à droite. Et ce, afin de lui donner un effet latéral, une trajectoire en courbe et un petit rebond. Placé stratégiquement, le service slice est capable d’accomplir des miracles, mais vous demandera un peu d’entrainement. Il est idéal pour sortir un adversaire du court, et sa lecture difficile pourra brouiller votre adversaire. Il reste également relativement facile à apprendre.

Le service lifté

Reconnaissable par son mouvement de raquette pointant vers le haut, et son effet de lift, il offre un plus grand rebond que le service plat. Il est facile à apprendre. Il rebondit très haut et peut vous permettre de bien vous placer et de vous rapprocher du filet. En revanche, ce grand rebond peut permettre à l’adversaire de le voir venir plus facilement. À utiliser seulement dans certains cas et dans certaines stratégies donc.

Le service kické

Pour ce service très particulier, il vous faudra lancer la balle derrière votre tête et la frapper à la redescente. Il est difficile d’apprendre et de maîtriser celui-ci. Mais sa puissance, et le changement de direction qu’il implique rend sa lecture difficile et le rendra compliqué à retourner pour votre adversaire. C’est personnellement l’un de mes services préférés.

L’athlétisme : les prouesses du corps poussés à leur paroxysme

Autre sport qui déchaîne les passions et qui me fascine d’autant plus pour des raisons différentes, l’athlétisme représente pour moi l’essence du sport même. Outre ses racines antiques, qui le situe en effet à l’origine de nombreuses disciplines, l’athlétisme a de particulier cette volonté de chercher à développer toujours plus loin ses performances physiques et de se baser sur des actions très simples de notre corps, et de chercher à les magnifier. L’athlétisme, c’est aussi un très vaste panel de discipline. Elles sont toutes basées sur nos attitudes physiques, qui sont autant de challenges dans lesquels se découvrir. Pour rappel, on retrouve ainsi :

Le sprint :

La plus ancienne des disciplines de l’athlétisme : elle consiste à courir au maximum de sa vitesse sur une distance donnée, généralement assez courte. On retrouve des courses de 100 m, 200 m, 400 m, 100 m haies, 110 m haies, 400 m haies, 4x100m et 4x400m.
On retrouve dans le sprint des variantes. Par exemple le saut de haies, qui consiste à faire la course tout en franchissant une série d’obstacles. Ou le relais, une course en équipe divisée en plusieurs étapes. Mais le but est toujours le même : être le premier à franchir la ligne d’arrivée ! L’occasion pour les athlètes de gérer un départ millimétré. Et maintenir un effort conséquent pour atteindre le maximum de leur vitesse physique.

Les sauts :

Il en existe de plusieurs types, et toutes prennent comme base notre faculté à sauter, à nous élancer, à utiliser notre détente pour se projeter dans les airs ! On en compte quatre styles :

Le saut en longueur : le plus connu des quatre. Il consiste à prendre de l’élan jusqu’à atteindre une planche d’appel de laquelle il faut s’élancer afin d’atterrir le plus loin possible sur une bande de sable.
Le saut en hauteur : le sauteur doit passer au-dessus d’une barre posée sur deux portants, à une hauteur qui augmente au fil de compétition. Il est donc nécessaire de gérer à la fois son élan mais aussi sa détente et sa réception, ainsi que sa technique de franchissement. On peut en effet sauter la barre en « ciseaux » en passant une jambe après l’autre au-dessus de celle-ci. Ou bien en rouleau ventral ce qui n’a quasiment jamais lieu. Et enfin en « fosbury flop », ce saut qui fait passer la barre derrière son dos. Celle-là est à ce jour la technique la plus utilisée. Si jamais la barre tombe lors d’un saut, celui-ci est nul, sachant que les athlètes ont droit à trois essais pour chaque nouvelle hauteur.
Le saut à la perche : C’est l’un des sauts les plus impressionnants que je pratique d’ailleurs personnellement. Il fonctionne un peu sur le même principe que le saut en hauteur, mais avec l’aide d’une perche. Et donc logiquement sur une hauteur bien plus importante ! On utilise alors la perche comme un ressort que l’on « plante » dans un bac sous la barre à sauter.
Les lancers :
Comme pour les sauts, il en existe trois types, basés sur la force brute et la technique de lancer :

Le lancer du poids :souvent confondu avec le lancer de marteau, celui-ci consiste à lancer une « boule » de plusieurs kilos directement à la main, en prenant de l’élan sur une surface réduite de 2, 135 mètres de diamètre.
Le lancer de javelot : Il consiste à lancer un grand javelot le plus loin possible en restant dans la zone d’élan qui lui est imparti. Le javelot doit également arriver avec la pointe contre le sol pour que le lancer soit autorisé. Cela demande un certain savoir-faire dans le lancer, le javelot étant un objet lourd au centre de gravité spéciale.
Le lancer de marteau : Il consiste à projeter ce que l’on appelle le marteau, un engin composé d’un boulet auquel on a ajouté un fil d’acier et une poignée. L’athlète se positionne alors dans le même cercle que pour le lancer de poids, mais va tourner sur lui-même afin d’utiliser la force centrifuge pour projeter son marteau. Il ne doit pas sortir du cercle et la zone qui lui est imparti. C’est autant une épreuve de technique que de force contrairement à ce que l’on pourrait penser.
Le fond et demi-fond
Il s’agit d’un type de course bien différent du sprint puisqu’on court ici sur de très longues distances. Le but n’est donc pas tant la vitesse que la gestion de l’effort et de ses ressources physiques. Il faut arriver à tenir une bonne vitesse sans s’épuiser : un véritable défi ! Elle se tient sur plusieurs types de distance : 800 m, 3000 m, 5000 m, 10 000 m et bien sûr le célèbre Marathon et ses 42,195 kms. Sa distance provient d’une anecdote grecque, lors de laquelle un messager aurait couru de Marathon à Athènes pour livrer un message, avant de mourir d’épuisement à la remise du message.

La marche :

Souvent la grande oubliée de l’athlétisme, la marche est également une discipline sportive au même titre que les autres. Elle se déroule sur de longues distances : 10, 20 et 50 kilomètres ! Et courir lors de ces courses et totalement interdit, un pied au moins doit être en permanence en contact avec le sol.
Il existe deux disciplines la marche athlétique de vitesse et la marche athlétique de fond.

La marche athlétique de vitesse

La marche athlétique de vitesse est une discipline olympique avec des épreuves disputées sur 20 km (hommes et femmes) et 50 km.
En marche athlétique de vitesse, la règle veut que la jambe de soutien doit être tendue (pas pliée au genou) à partir du moment où le pied touche le sol jusqu’à ce qu’il passe au-dessous du corps.

La marche athlétique de fond

La marche athlétique de fond débute à partir du 50 km. Il existe des épreuves de 100 km, 150 km et 200 km. La plus longue épreuve est la course de grand fond (ou ultra fond) comme le Paris-Colmar d’une distance de près de 450 kilomètres.
Dans cette discipline, l’endurance prime sur la vitesse. On ne marche pas à 7 km/h sur une distance de 200 km en continu comme on marche sur 50 km. C’est pourquoi la marche de fond et surtout de grand fond comme le Paris-Colmar est considérée comme athlétique.

L’exemple de la marche clôt bien ce qui me fascine dans l’athlétisme. A savoir magnifier des actions basiques du corps humain et les transformer en disciplines aussi sportives que techniques. C’est pour cette raison que j’aime autant le pratiquer que l’observer. Je ressens le besoin irrépressible d’aller toujours plus loin et de pouvoir affirmer : « Oui, moi Francis Delacour, j’ai réussi à sauter cette barre ». Finalement le sport, c’est aussi l’accomplissement de soi.

Détente, passion, accomplissement… Le sport regroupe toutes ces qualités qui font que je tente au maximum de le vivre au quotidien. Et ce sont elles qui m’ont donné envie de partager avec vous un peu de cette passion. Je vous souhaite une bonne lecture et une bonne visite sur mon blog, qui, je l’espère, vous permettra d’apprendre, de découvrir et de vivre un peu de ces choses qui me font vibrer.